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Au cours de la vie d'un organismes, ceux-ci vont s'accumuler. Cependant, cette accumulation s'accélère chez les prédateurs ! En effet, ceux-ci vont récupérer les polluants accumulés sur tout le réseau alimentaire qui les précédent. | Au cours de la vie d'un organismes, ceux-ci vont s'accumuler. Cependant, cette accumulation s'accélère chez les prédateurs ! En effet, ceux-ci vont récupérer les polluants accumulés sur tout le réseau alimentaire qui les précédent. | ||
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|Applications=Au quotidien, les seuls animaux prédateurs que nous mangeons sont issus de la mer. C'est le cas par exemples des poissons carnassiers que sont le thon et le saumon. | |Applications=Au quotidien, les seuls animaux prédateurs que nous mangeons sont issus de la mer. C'est le cas par exemples des poissons carnassiers que sont le thon et le saumon. | ||
Le thon notamment est connu pour accumuler les métaux lourds, c'est éléments chimiques que ni le corps ni les stations de traitement ne savent éliminer. | Le thon notamment est connu pour accumuler les métaux lourds, c'est éléments chimiques que ni le corps ni les stations de traitement ne savent éliminer. | ||
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Version du 24 février 2025 à 11:00
Une expérience pour mettre en évidence le principe de bio-accumulation
Difficulté
Facile
Durée
15 minute(s)
Disciplines scientifiques
Science de la vie
Introduction
Lorsqu'une pollution touche dans un écosystème, tous les êtres vivants du milieu ne sont pas affectés de la même façon !
- Matériel et outils
- Fichiers
Étape 1 - Imprimer et découper les animaux
Étape 2 - Une contamination
L'eau dans laquelle évoluent nos animaux est polluée !
Chaque animal reçoit alors une dose de pollution :
Placez une perle sur chacun.
Étape 3 - Miam !
Le réseau alimentaire se met en marche :
- Chaque morue mange 5 copépodes et reçoit leur pollution,
- Le phoque mange 4 morues et reçoit leur pollution.
Comment ça marche ?
Observations : que voit-on ?
On observe que la quantité de pollution augmente fortement lorsque qu'on monte dans la chaine alimentaire.
D'une pollution de 1 unité sur les plus petits animaux, on monte à 26 unités seulement deux maillons plus haut !
On parle alors d'un facteur de bio-accumulation ou de bio-concentration. Ici il est de 26 chez le phoque.
Mise en garde : qu'est-ce qui pourrait faire rater l'expérience ?
Attention à ne pas oublier de transférer la pollution, sinon l'expérience ne fonctionne pas.
Dans une moindre mesure, il ne faut pas oublier la pollution initiale des plus gros organismes lorsque l'on veut calculer le résultat.
Explications
Les éléments les plus persistants dans l'environnement ont tendance à être stockés dans les organismes vivants, qui ne savent pas comment s'en débarrasser.
Au cours de la vie d'un organismes, ceux-ci vont s'accumuler. Cependant, cette accumulation s'accélère chez les prédateurs ! En effet, ceux-ci vont récupérer les polluants accumulés sur tout le réseau alimentaire qui les précédent.
Plus d'explications
Ici on a un réseau alimentaire très simplifié. En réalité les animaux ne se nourrissent pas en une fois.
Par ailleurs, dans l'environnement on retrouve des facteurs de bioaccumulation bien supérieurs à ceux-ci, allant jusqu'à 100 000 voir 1 million chez les organismes filtreurs !
Applications : dans la vie de tous les jours
Au quotidien, les seuls animaux prédateurs que nous mangeons sont issus de la mer. C'est le cas par exemples des poissons carnassiers que sont le thon et le saumon.
Le thon notamment est connu pour accumuler les métaux lourds, c'est éléments chimiques que ni le corps ni les stations de traitement ne savent éliminer.
Éléments pédagogiques
Pistes pour animer l'expérience
Pour mettre en évidence l'effet explosif de la bio-accumulation lorsqu'on monte le réseau trophique, on peut imaginer un ours qui mange 4 phoques, ce qui le fait monter à 106 unités.
Dernière modification 26/04/2025 par user:UnAutreJules.
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