Auteur Nathanaël Latour | Dernière modification 28/04/2023 par Quentin G.
Agence de l'eau, 20000 lieues, Détermination, macrofaune, Invertébrés D_termination_des_invert_br_s_d_eau_douce_D_termination_des_invertb_res_d_eau_douce_Sans_nom_1.jpg
Le principe de cette expérience est double :
- Découvrir les macro-invertébrés d’eau douce ;
- Apprendre à déterminer (trouver, à l’aide d’un outil, quelle est l’espèce que l’on observe) des espèces.
Cette expérience est un prérequis afin de comprendre d’autres expériences.
Avant de commencer, il convient de s’arrêter un instant sur le terme macro-invertébré :
- Macro signifie que les individus ont une taille macroscopique et donc sont visibles à l’œil nue ;
- Invertébré signifie que l’animal est dépourvu de squelette interne articulé. Cette catégorie recouvre des animaux très différents comme les méduses, les insectes, les mollusques (escargot)…
Dans cette expérience nous allons donc nous intéresser aux macro-invertébrés qui peuplent nos rivières. Qui sont-ils ?
Cette fiche expérience s’intègre dans le Parcours 3 : Solutions et techniques d'étude. Elle est réalisée dans le cadre d'un partenariat avec l'agence de l'eau Loire - Bretagne. La fiche mise en page est disponible en version PDF et téléchargeable ici.
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Lors de pique-niques on utilise des assiettes jetables en mousse de polystyrène, en carton ou en matière plastique.
Par métonymie, l'assiette peut désigner son contenu (exemple : une assiette de bouillon).Cette étape, facultative, n’est à réaliser que par deux adultes sachant nager munis de bottes et de gants, dans une rivière peu profonde. Idéalement l’un doit rester sur la berge et surveiller pendant que le deuxième se livre à la capture.
Si un cours d’eau se trouve à proximité, il est possible d’aller capturer des macro-invertébrés d’eau douce.
Pour y parvenir, il est nécessaire de se munir d’une épuisette pour aquarium. Se rendre au cours d’eau et passer l’épuisette à différents endroits du cours d’eau afin de capturer des macro-invertébrés d’eau douce.
Les endroits dans lesquels on trouve le plus d’individus sont les racines des arbres situées sous l’eau et la végétation aquatique.
Les macro-invertébrés sont à conserver, le moins longtemps possible, dans un bocal plein d’eau de la rivière et à l’ombre, pour les maintenir en vie.
Veiller à ce que les phases d’observation durent le moins de temps possible.
Relâcher ensuite les individus observés approximativement à l’endroit où ils ont été capturés.
Trouver en illustration ci-contre des images de filet Surber et de son utilisation pour la capture de macro-invertébrés lors d'étude de la qualité de l'eau.
Télécharger et imprimer la clé de détermination ainsi que le fichier décrivant les taxons.
Les deux documents sont disponibles ici :
À n'importe quelle étape du processus, ne pas hésiter à vous référer à cette annexe afin de mieux comprendre comment fonctionne la classification et obtenir des informations sur les taxons.
Placer les individus capturés sous le microscope USB, le cas échéant. Pour rappel, il s’agit d’êtres vivants. L’idéal étant de les maintenir dans une goutte d’eau et de les laisser le moins longtemps possible sous le microscope. Les relâcher ensuite le plus vite possible.
Suivre les différentes étapes de la clé de détermination afin de déterminer à quel groupe appartient l’individu sous le microscope USB.
La clef de détermination est organisée comme suit :
• Une page de garde présentant la clef de détermination ;
• Une clé récapitulative dont les critères sont organisés par niveau ;
• Une clé détaillée comprenant des photos, dont les critères sont organisés dans l’ordre numérique ;
• Un petit glossaire précisant la définition de certains termes.
Pour chaque individu différent, recommencer le processus afin de découvrir la diversité des espèces qui peuplent les rivières.
Ensuite, il est possible d’utiliser le fichier de description afin de replacer les taxons au sein de la classification et d’en lire une courte description.
Pour aller plus loin, il est possible de se rendre sur le site : http://www.perla.developpement-durable.gouv.fr/.
On peut y trouver :
• Une clé de détermination plus détaillée et plus précise que celle fournie par les Petits Débrouillards. Pour cela, se rendre dans l’onglet « Arbre de décision » : http://www.perla.developpement-durable.gouv.fr/index.php/arbre/ ;
• Une classification plus complète que celle fournie par les Petits Débrouillards. Pour cela, se rendre dans l’onglet « Classification » : http://www.perla.developpement-durable.gouv.fr/index.php/classification/liste/ ;
• Une liste bibliographique sur le sujet : http://www.perla.developpement-durable.gouv.fr/index.php/bibliographie/ ;
• Un glossaire : http://www.perla.developpement-durable.gouv.fr/index.php/glossaire/ ;
• Et bien d’autres ressources.
Grace à cette expérience, il est possible de découvrir la façon dont les naturalistes arrivent à identifier les espèces qu’ils étudient.
En effet, pour la plupart des groupes animaux ou végétaux, les naturalistes utilisent des clés de détermination.
En utilisant des critères morphologiques simples, par exemple « la présence ou l’absence de coquille », il est possible de déterminer le nom de l’espèce.
Cela permet aussi de constater la grande diversité spécifique dans les cours d’eau.
Il est important de bien faire attention aux critères et de bien s’aider des images d’illustrations.
Attention à bien respecter les consignes de sécurité.
Attention aussi à bien respecter la vie et le bien-être des organismes.
Outre la simple diversité, la présence ou l’absence de ces espèces, il est important de noter que celles-ci constituent une part importante des écosystèmes aquatiques.
En effet, ces organismes assurent une partie des fonctions des écosystèmes, comme la décomposition de la litière (accumulation de feuilles) et servent aussi de nourriture à de nombreux organismes, comme les poissons ou les batraciens.
Afin d'illustrer en quoi la connaissance de ces organismes est utilisée pour faire des analyses de routine de qualité de l'eau, les activités suivantes peuvent être réalisées :
- Indices biologiques de qualité de l'eau, afin de comprendre comment est construit l'un des critères du bon état écologique des cours d'eau, notamment grâce aux macro-invertébrés ;
- Bon état écologique, qui permet de découvrir comment on établit qu'un cours d'eau est en « bon état » ;
- Pour aller plus loin, La diversité spécifique, l'assurance de la fonctionnalité, pour comprendre une partie du fonctionnement des écosystèmes.
Le site PERLA de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, avec leur aimable autorisation : http://www.perla.developpement-durable.gouv.fr/
Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal.
Merci à Coralie Dias De Azevedo pour les Illustrations.
Dernière modification 28/04/2023 par user:Quentin G..
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