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Geneviève Canivenc | Dernière modification 17/10/2025 par Geneviève
Adaptation, santé, Biodiversité, Eau, Chaleur, bâtiment, alimentation Une_seule_sante_20251014_132240_1_.jpg
Cette activité a son point de départ dans la représentation d'activités quotidiennes situées dans une habitation. L'activité va consister à proposer aux participants et participantes d'identifier des modifications (sur l'habitation ou les modes de vie) qui présentent un intérêt pour l'adaptation au changement climatique. Toutes ces modifications cumulées sont représentées dans une version dite "adaptée".
L'animation, en fonction du public et du contexte pourra être menée selon beaucoup de règles différentes (questions-réponses, jeu des 7 erreurs, activité d'idéation, photolangage, coloriage...)Dans les fichiers associés à "outils et matériel" vous disposez de plusieurs versions des images "adapté" et "mal adapté". Les images correspondent à des formats A4 (en couleur ou en noir et blanc). Les fichiers .pdf correspondent à des agrandissements découpés en feuilles A4 qui une fois réassemblées formeront des posters selon un format un peu plus petit qu'un A1.
Les versions noir et blanc peuvent être utilisées en tant que coloriages pour les enfants trop jeunes pour participer aux débats (ou qui n'en ont pas envie !)
Dans une version ultérieure seront proposées des cartes à fabriquer qui permettront, après avoir découvert les "bonnes réponses" de recouvrir progressivement le dessin "mal adapté" par des portions "adaptées".
Illustrations par Yann Bonin.
En fonction de votre public du lieu, cela se fera de façon différente.
Dans tous les cas il faut que les participants et participantes soient à l'aise sur différentes notions. Par exemple :
Tout ceci amène de gros changements sur nos conditions de vie actuelles, ici et maintenant. L'objet de l'activité est d'identifier des pistes pour changer des choses à domicile de façon à se protéger.
L'animateur ou l'animatrice peut, si besoin, donner des idées ou attirer l'attention sur certaines parties du dessin. On peut s'aider de la fiche "avant-après".
Des idées qui fusent... et des obstacles.
Il y a un point de vigilance important. En effet, l'essentiel du propos ici porte sur des gestes individuels (des "petits gestes") ce qui a un potentiel hautement culpabilisant. C'est en particulier vrai dans une société dont la structure globale incite les gens à faire très exactement le contraire, ce qui aboutit à des injonctions contradictoires. Exemple : "ne faites pas de déchets" dans un monde où faire ses courses sans être envahi d'emballages jetables représente un effort très significatif.
Aussi il est important d'avoir une posture très précise afin d'éviter ces écueils. L'idée est de travailler ces propositions en se demandant avec les participanst et participantes s'ils ou elles pensent que cela les rendrait plus heureux et heureuses. Si des obstacles sont énoncés, ne pas les balayer d'un revers de main (exemple : mes voisins trouvent que cela fait négligé). Ils sont très réels. C'est précisément là qu'on peut commencer à travailler le collectif. Même les gestes individuels ont une dimension collective dans le sens où ils sont facilités ou rendus plus difficiles par la pression sociale. Exemple : il est beaucoup plus difficile de garder un carré pour la biodiversité dans son jardin si les voisins font sans arrêt des réflexions désagréables ou que des professionnels viennent fréquemment sonner à la porte pour proposer de s'en occuper.
La pression sociale sur ces questions est très importante.
Les êtres humains sont des êtres vivants, aussi ce qui est bon pour le vivant est aussi bon peur eux. Nous ne vivons pas dans un environnement, nous en faisons partie. Si le vivant se porte mal autour de nous, nous aussi nous sommes affecté.e.s.
Le principe général des propositions "adaptées" est :
Aussi tout ce qui va favoriser la biodiversité (sauvage comme cultivée), la limitation de l'artificialisation des sols, la limitation de la pollution, la limitation du prélèvement de l'eau en milieu naturel sera bénéfique. De nombreux gestes individuels peuvent être mis en place pour favoriser la biodiversité sauvage chez soi (tontes hautes et moins fréquentes, tas de bois, tas de pierre, ouvertures pour permettre aux petits vertébrés de circuler etc.)
Notons que les activités extérieures sollicitent beaucoup plus le physique qu'une activité intérieure sur écran. Cela améliore la santé cardio vasculaire des personnes actives, et améliore leur capacité de résister à un épisode de chaleur. En parallèle de ceci, les activités utilisant des écrans nécessitent, pour les produire en masse, une surexploitation des milieux naturels hautement préjudiciable à la biodiversité. Ainsi aller se founir à pieds chez un maraicher urbain ou cultiver son potager produit de nombreux effets différents sur plusieurs sujets.
Prendre en compte tous ces éléments dans les choix quotidiens avant de les mettre en place est beaucoup plus facile que de revenir sur des choix déjà faits et auxquels on s'est habitué.
La filtration de l'eau par les sols
Appréhender les effets du réchauffement climatique dans son quotidien
Identifier des pistes pour se protéger
Si de nombreux obstacles sont évoquées par les participants et participantes, le jeu peut être, pourquoi pas, poursuivi en évoquant collectivement les réponses à apporter lorsqu'on est l'objet d'injonctions paradoxales.
Un point sur le changement climatique chez Météo France (données 2024)
Un dossier de l'Office français pour la biodiversité sur les solutions dites "par la nature"
Dossier de l'INRAE sur le concept Une seule santé (One health)
Dernière modification 17/10/2025 par user:Geneviève.
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