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Claire | Dernière modification 29/10/2025 par Claire.C
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Empreinte écologique, Alimentation durable
L'empreinte écologique est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature.
Plus précisément, elle évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.
Avant l'atelier :
Imprimer et plastifier les fiches "empreinte écologique" (autant de fiches que d'aliments)
Imprimer et plastifier des images d'aliments bruts. Vous pouvez utiliser les images proposées dans l'onglet fichiers ou en choisir d'autre.
Les participant.e.s sont répartis en binôme ou trinôme, ils choisissent un emballage alimentaire et un visuel correspondant à un produit non transformé, ainsi que deux fiches “empreinte écologique”.
Si le groupe est trop grand, chaque binôme ne prend qu'un seul aliment (emballage ou produit non transformé) et une seule fiche.
Chaque équipe remplit une fiche avec des jetons afin d'estimer l' empreinte écologique de chaque produit.
A l’aide de la fiche de calcul, il faut placer entre 1 à 4 jetons sur les lignes de la fiche empreinte écologique : matière première, transport, transformation, retraitement (=gestion des déchets).
Plus il y aura de jetons positionnés sur la fiche, plus le produit concerné aura un impact important.
Discussion en groupe entier : à votre avis, lequel des produits nécessite le plus de matières premières ? Le plus d'étapes dans sa fabrication ? Et son transport? Quels déchets le produit engendre t-il ?
Est-il possible de remplacer certains produits par d'autres plus respectueux de l'environnement ?
Pour évaluer l'empreinte écologique de l'alimentation, nous avons retenu 4 catégories :
Les matières premières: Les ingrédients et les matières utilisées pour la fabrication du produit sont-ils nombreux? Faut-il beaucoup de surface pour les produire ou les extraire? L'emballage nécessite-t-il beaucoup de matière première?
La transformation: D'après vous, est ce que la préparation du produit a nécessité beaucoup d'énergie? Laquelle? Combien de transformations y a-t-il eu pour arriver au produit final?
Le transport: Le produit vient-il de loin? D'où vient ses ingrédients? Où a-t-il été transformé? Et a-t-il parcouru beaucoup de kilomètres pour être distribué dans les magasins?
Le retraitement: Le déchet ou l'emballage est-il volumineux? Comment l'élimine-t-on? Faut-il beaucoup d'énergie pour le transformer ou le faire disparaître? Sa matière peut-elle être réutilisable à l'infini?
Pour chaque catégorie, nous avons attribué, de manière symbolique, un nombre de jetons, représentant l'impact du produit.
Le calcul de l'empreinte s'obtient en additionnant les différents jetons. Nous remarquons que l'empreinte est très différente d'un produit à un autre.
Malgré toutes les informations présentes sur les emballages, il n'est pas toujours facile d'avoir les informations nécessaires sur le lieu de production : le lieu de conditionnement est indiqué mais la provenance des produits rarement.
Afin de simplifier le jeu, nous avons défini l'évaluation du critère transport selon la distance parcourue. Cependant, l'impact n'est pas du tout le même suivant le mode de transport utilisé : par exemple, transporter 1 tonne de tomate de l’Espagne en camion dégage autant de CO2 que de la faire venir depuis le Mexique en bateau.
De plus, certains aliments produits localement peuvent avoir un impact fort en énergie, par exemple une tomate récoltée hors saison aura nécessité beaucoup d'énergie pour le chauffage et l'éclairage de la serre dans laquelle elle a poussé et mûri.
Pour évaluer l’impact environnemental des transports, le ‘kilomètre alimentaire’ permet de calculer la quantité de CO2 émise pour transporter une tonne d’aliments sur un kilomètre.
Le bateau est le moyen de transport qui émet le moins de CO2, de 15 à 30 grammes par tonne au kilomètre ; il est suivi par le train, la voiture, puis par le camion. L’avion a le plus fort impact, puisqu’il émet de 570 à 1580 grammes par tonne au kilomètre.
Nous pouvons également, par exemple, nous intéresser à la consommation d'eau dite "virtuelle" pour les aliments que nous consommons. En effet, nous “mangeons”, “portons” et « utilisons » plus d’eau que nous en buvons. L’eau est partout ! Les objets et aliments de notre quotidien ont une empreinte eau : la quantité totale d’eau douce utilisée pour leur création, transformation et transport.
-Prendre conscience du travail et des ressources nécessaires à la production et à la transformation des aliments
-Se familiariser avec les principales étapes de la chaîne de production des aliments, du producteur jusqu’au consommateur
https://nosgestesclimat.fr/blog/alimentation/empreinte-carbone-aliments
Dernière modification 29/10/2025 par user:Claire.C.
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